Balade en canot

DESCENTE EN CANOT SUR LA RIVIÈRE GEORGE

Une descente en canot hors du commun ! ! ! !
Voilà comment nous pourrions décrire cette aventure.

 

Le canotage comme dise les Québécois est l’un des seuls moyens de transport disponible sur de longue distance dans la toundra arctique, avec l’hydravion. C’est d’ailleurs par ce biais que les Naskapis et les Innus rejoignaient les camps d’été au siècle dernier sur les bords de la rivière George.

Cette manière de faire permet de se déplacer de bivouac en bivouac, avec possibilités d’arrêts et d’excursions au gré de nos envies. Il permet de découvrir des zones qui ne sont accessibles qu’avec ce moyen de transport.

 

La descente se fait sur la mythique rivière George dans la Baie d’Ungava.
La rivière que nous pourrions appeler fleuve est très large par endroit (plus de 800 mètres), et il convient d’être prudent lorsque le vent du Nord se met à souffler, entrainant parfois des creux de 1 mètre à 1,50 mètre de haut.

 

A partir de Schefferville, nous rejoignons par hydravion la rivière « Deux pas » qui est un affluent de la rivière et qui se jette dans la rivière George au niveau de Twin River Lodge.

Fonction de la météo, la descente durera autour de 10 jours.

 

Tous les jours au programme,  pagayer . . . . mais pas seulement. Nous profiterons du fait que nous sommes sur l’eau pour observer la faune environnante et si le désir nous tente nous ferons des approches sur les animaux pour prendre des photos. Du fait que nous ne faisons pas de bruit et que nous sommes sur l’eau les animaux ne sont pas méfiants . . . . Ils sont même curieux et il n’est pas rare de voir un loup s’arrêter et regarder dans notre direction pour savoir s’il a à faire à un caribou qui nage ou à autre chose.

Dès que nous le déciderons, nous nous arrêterons pour monter le campement sur des plages paradisiaques ou il n’y a aucune trace de vie si ce n’est la présence d’ours, de loups ou de caribous.

Un feu de camp sera indispensable pour éloigner certains visiteur nocturne et si la nuit est claire et clémente nous aurons peut-être la chance de voir la voie Lactée ou les Aurores Boréales qui sont fréquentes dans cette zone du Canada.

La règle de conduite qui prime au niveau du temps durant cette descente est le « Indian Time ».

Sans demander une grande forme physique cette expédition demande à être en bonne santé avec un niveau physique minimum.

 

Là encore il est important de répéter qu’il s’agit d’une aventure hors du commun ou la communion avec les éléments naturels sont puissants, réel et authentique.

Rien n’a été aménagé pour le tourisme.

Nous nous déplaçons sur un territoire qui n’a pas évolué depuis des millénaires, il est resté intact et nous le recevons tel que les Naskapis et les Innus le recevaient durant l’époque du Nomadisme.

 

Que dire de plus si ce n’est l’envie de vous faire partager cette grande expérience.

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