Ours noirs au Québec

A LA DÉCOUVERTE DES OURS

Sachez-le, il ne s’agit pas d’un monstre.
C’est le plus petit des Ours Canadien, ours à qui certains prêtent un caractère passif, doux et gentil. Ce n’est pas franchement exact ! !

Tout d’abord, il faut savoir qu’un bon ours noir dépasse les 200 kg, 200 kg de muscle qui lui donnent une force et une agilité incroyables, stupéfiantes malgré les apparences.

D’ailleurs, je suis convaincu que l’ours noir n’a pas peur l’homme. Super prédateur, qui rencontre sur son territoire un autre prédateur, il se méfiera certainement, l’évitera probablement mais ce sera à contre cœur.

N’importe quel ours est potentiellement dangereux. Si je ne vous disais pas cela vous ne me croiriez pas.

Ceci étant, pas de panique. Cela fait plus de 30 années que j’organise des séjours dans la toundra Arctique et que je parcours cette « terre sans Arbre ».

Bien sûr ! !  . . . . Afin de vous éviter de poser la question. Je suis armé durant ces expéditions que j’organise dans la toundra arctique.

 

Mais où se situe le territoire ou les ours meurent encore de nos jours de vieillesse ?

 

Il s’agit de la Toundra Arctique, territoire des indiens Naskapis-Montagnais au Nord de Schefferville. Cette zone est restée à l’état sauvage comme au début des temps et comme l’a décrit l’Anthropologue Frank.G.Speck au 19éme siècle dans son livre « naskapi Les chasseurs sauvages de la péninsule du Labrador »

L’éloignement important de ce territoire qui se situe à 800 km de Montréal, le manque de commodité d’accès, la dureté climatique et la rigueur de vie ont préservé cette terre. En effet, les dernières villes connues d’où partent nos expéditions – randonnées et que l’on peut repérer sur les cartes géographiques sont Schefferville ou Kuujjuaq. Schefferville  cette ancienne ville minière de 20éme siècle est accessible uniquement par train, une fois par semaine à partir de Sept-îles, et par avion. Kuujjuaq quant à elle est accessible uniquement par avion.

L’accès au territoire proprement dit,  théâtre de nos expéditions, se fait par hydravion et seulement par hydravion car l’accès terrestre est impossible à cause de la tourbe, des grandes rivières et des lacs.

On comprend aisément que ce lieu préservé soit, toujours à ce jour, le paradis des animaux. Ici, les ours et les loups sont en nombre important. Le caribou continue de faire sa migration comme au temps ou les Naskapis, peuple nomade,  pratiquaient la scapulomancie  (pratique chamanique de divination)  pour monter leur camp proche de la migration.

 

Nous vous proposons à travers cette randonnée initiatique de venir à la rencontre de l’ours. Nous irons dans des endroits stratégique (sommet d’une montagne ou en canot sur la rivière) afin de pouvoir repérer un ours. Une fois repéré, nous procéderons à l’approche.

Attention nous sommes dans la toundra Arctique, la terre sans arbre, « le « Mushua-nipi » comme le nomme les Innus, il n’y a pas d’obstacle qui ferme notre vue et nous pouvons ainsi voir très loin . . . . d’autant plus loin que nous avons des jumelles. L’approche de l’ours se fait à découvert et bien sûr à bon vent. Pour information l’ours est myope mais ce qu’il a perdu en vision il l’a acquis dans ses oreilles et son nez. Oui l’ours à l’ouïe et l’odorat très développé. Durant l’approche de l’ours, il faut  toujours évoluer à bon vent et éviter les petites broussailles.

Je m’arrêterais là sur la description de l’approche et le vécu avec l’Ours mais sachez que communier avec cet animal est tout simplement extraordinaire.

Sur le territoire de l’ours il y a d’autres animaux, il sera également possible d’observer et d’approcher le caribou, le loup blanc, l’aigle royal ou le pygargue à tête blanche et bien d’autres animaux.  Il est inutile de préciser que nous évoluons en nature sauvage et intact sur le territoire des animaux et c’est eux qui nous acceptent. Nous sommes en quelque sorte sur leurs lieux protégés et sacrés.

Nous pratiquerons de nombreuses cérémonies en lien avec ces animaux et chacun vivra ce qu’il a à vivre.

Nous sommes dans une zone aurorale, et avons de fortes chances si la nuit est claire durant le séjour de voir une ou plusieurs aurores boréales.

Enfin, il n’y a pas de mots pour d’écrire les paysages. C’est l’immensité à l’état brut ou les limites sont délimitées par nos limites physiques.

Les déplacements se feront en bateau et à pieds.

Nous partons pour la journée et changerons de zone ou d’endroit chaque jour.

Tous les soirs nous revenons au camp de base. Le repas du soir est pris au camp et celui de midi est pris dans la nature.

 

Pour conclure, ce voyage ne vous laissera pas indifférents et vous marquera pour le reste de votre vie.

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